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Don't Stop Believing
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17 octobre 2007

Un baume au coeur - Enfin...

Souvenirs, traîtres tueurs qui me poussent à souffrir!

Comme Johan, beaucoup portent en eux une fléche en plein coeur. Elle fait partie d'eux et définit en quelque sorte ce qu'ils sont: des mélancoliques.

Elle conditionne leur raison d'être et les raméne toujours dans de douloureux souvenirs pas encore tout à fait révolues. Elle porte aussi leurs rêves et leurs fatalités, elle les porte comme on porte sa croix (avec une foi inébranlable). Elle sourit, pense et pleure avec eux. Elle les rend triste (même s'ils essayent de le nier), et leurs répéte sans cesse qu'il est nécessaire de souffrir pour mieux grandir.

Une fléche qu'ils traînent depuis tellement d'années qu'elle finit par ne plus faire mal. Qu'ils en arrivent même à sourire parfois. Mais dès qu'ils se sentent seuls, quand les gens autour d'eux ne sont plus là pour les soutenir ou pour leurs faire penser à autre chose, ils chavirent. Ils souffrent comme ils n'ont jamais souffert, et c'est d'autant plus dur quand ils se souviennent une fois encore de toutes les raisons qui les ont amenés à porter cette fléche comme on porte un fardeau. C'est douloureux. Triste. Presque insoutenable...

Je suis de ces hommes là. L'un de ces rêveurs désabusés. L'une de ces fléches aux envies contradictoires, tournée vers le passé avec la peur de l'avenir. De ces gens qui chutent face au poids et à l'amertume d'une vie insatisfaite ou insatisfaisante. Éternel idéaliste dans l'âme - dans le coeur - et dans la tête.

Mais la réalité. La vraie la dure, l'impitoyable réalité, se résume très bien à une citation de Larry dans Closer, entres adultes constentants lorsqu'on porte la fatalité pour état d'âme: "Un depressif aime se réfugier dans la depression, car sans ça, il verrait la dure réalité de la vie". Un peu comme un blogueur à qui on empêcherait d'écrire, il aurait l'impression de se créer des remparts, de se couper les ailes de soi-même...

It's all... for the moment.

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Commentaires
2
D'un poète à un autre sans prétention aucune<br /> Nous n'avons d'autre apôtre que le clair de la lune<br /> Cette plume salvatrice qui libère nos âmes<br /> De ses peurs, de ses vices et qui parfois nous blâme<br /> De sa main maîtresse demande le courage<br /> pour aller à confesse, sur le blanc d'une page<br /> Ouvrir sa poésie c'est ouvrir son coeur<br /> Ne pas craindre l'avis du monde qui affleure<br /> Je respecte et admire le flot de ton talent<br /> Ce que je peux y lire fais de toi un géant
A
"Un depressif aime se réfugier dans la depression, car sans ça, il verrait la dure réalité de la vie".<br /> <br /> J'adore cette citation...<br /> ^^'
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